« OuiJeVote », la campagne d’incitation du gouvernement pour les municipales 2014
Lundi 17 février, le gouvernement a lancé « OuiJeVote », une grande campagne d’incitation à la participation électorale, essentiellement destinée aux jeunes électeurs et aux primo-votants.
C’est place Beauvau que le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a lancé lundi 17 février la grande campagne de communication « OuiJeVote », en compagnie de Manuel Valls, le locataire des lieux. Cette vaste opération du gouvernement a pour objectif d’inciter les électeurs à se rendre dans les bureaux de vote pour les échéances électorales des 23 et 30 mars prochains à l’issue desquelles les 36.000 communes françaises éliront leur nouveau maire.
Selon le gouvernement, les dernières élections municipales de 2008 ont enregistré au premier tour un niveau de participation historiquement bas (66,5 %). « Le plus faible à ces élections depuis 1959 », précise le document de presse qui évoque également un chiffre « préoccupant ». Cette campagne se décline à travers des médias nombreux et variés : site internet ( ouijevote.fr) , dépliants et infographie principalement. Elle prend aussi la forme de deux films web diffusés sur Youtube et Dailymotion, les deux plateformes de partage de vidéos les plus utilisées en France.
« Voter, c’est tweeter en vrai »
La campagne OuiJeVote est principalement destinée aux plus jeunes Français qui seront appelés à voter au mois de mars, et qui pour beaucoup n’ont jamais voté avant. Ainsi, les trois mots accolés que l’on retrouve en tête de page du site du gouvernement évoque les « hashtags » du réseau social Twitter et #OuiJeVote servira à « fédérer une communauté de discussion » autour de ces élections. Le site de la campagne lui-même présente un design très jeune et une approche pédagogique du fonctionnement du scrutin municipal.
Les votants moins jeunes y trouveront eux-aussi des explications quant au nouveau système de scrutin qui sera utilisé pour la première fois aux élections municipales de 2014 . On trouve notamment sur le site une distinction entre les villes de plus ou moins 1.000 habitants qui ne sont pas soumises au même système.
