jeudi 10 avril 2014

COMÉDIE DU LIVRE Editions Indigènes : réponse de la Ville de Montpellier

 
 
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Jeudi 10 avril 2014
 
COMÉDIE DU LIVRE 
Editions Indigènes : réponse de la Ville de Montpellier
 
Face au refus des Editions Indigène de participer à la Comédie du Livre, paru dans un écho de Midi Libre ce 10 avril 2014, la Ville de Montpellier apporte les précisions suivantes :
 
« Les éditeurs régionaux, dont Indigène, sont accueillis sur le stand « Livre et édition en région ». Cet espace, le plus vaste de la manifestation, est concédé par la Ville à la Région Languedoc-Roussillon et à l'association Languedoc-Roussillon livre et lecture (LR2L), des partenaires essentiels de la Comédie du Livre. Ces derniers invitent, à leur tour, une quarantaine d'éditeurs à présenter au public leur catalogue et certains de leurs écrivains.
 
Si pour les éditions Indigène, il n'est jamais créé d'événement qui s'appuie sur la production des éditeurs de la région, la réalité de la manifestation démontre le contraire. Outre la traditionnelle rencontre professionnelle qui réunit le vendredi, éditeurs en région et bibliothécaires pour les sensibiliser à la production éditoriale régionale, chaque édition propose son lot de rencontres et d'animations consacrées aux éditeurs[1]: une quinzaine cette année.
 
Mais, derrière ces accusations, ne faudrait-il plutôt pas lire le dépit d'un éditeur à qui il a été proposé de respecter la Charte des manifestations littéraires en région, principalement portée par l'Etat et la Région et qui l'a refusé ?
 
Cette Charte stipule que certains éditeurs en région ne vendront plus leurs livres en direct, mais par l'intermédiaire d'une librairie en accordant environ 30% de remise commerciale.
Une proposition qu'Indigène a refusé, visiblement moins soucieuse de la défense de la librairie indépendante que de ses propres intérêts immédiats. »
                                                                                          
 
[1] A titre d'exemples:
-          en 2011, la mise à l'honneur des éditions Verdier et sa collection de langue allemande ;
-         en 2012, une rencontre avec les éditeurs d'Indigène (!), Sylvie Crossman et Jean-Pierre Barou, autour de « la pratique politique de la non-violence » ;
-         la même année, la mise en avant lors d'une rencontre des éditions H&O ;
-         en 2013 enfin, lors d'une rencontre intitulée, « Printemps arabe, et les femmes ? » organisée en partenariat avec La Gazette de Montpellier, Sylvie Crossman (éditrice Indigène) et Djemila Benhabib (auteure Indigène) ont dialogué avec Malika Mokeddem et Wassyla Tamzali.