mardi 4 novembre 2014

Le sénateur maire de Nîmes soutient... Damien Alary !

Jean-Paul Fournier en compagnie de Manuel Valls et Damien Alary à Garons lors du lancement de la base de sécurité.Jean-Paul Fournier en compagnie de Manuel Valls et Damien Alary à Garons lors du lancement de la base de sécurité. Photo DR

Politique. Jean-Paul Fournier (UMP) s'aligne sur le vote du Sénat pour une région Languedoc Roussillon indépendante.

Alors que depuis des semaines, Jean-Paul Fournier et son adjoint Laurent Burgoa (UMP) prônent le rattachement du Languedoc Roussillon à la région Paca, le sénateur maire de Nîmes vient de rejoindre la position de Christian Bourquin et de Damien Alary (PS). S'appuyant désormais sur le vote du Sénat qui s'est prononcé en faveur du maintient d'une région autonome Languedoc-Roussillon, Jean-Paul Fournier exige à son tour le maintien de la situation actuelle.
Un revirement de position qui ne peut que conforter la démarche de l'actuel président de la Région, Damien Alary qui à la suite de Christian Bourquoin exige en effet le retrait de la proposition du gouvernement de fusionner notre région avec Midi-Pyrénées. Jean-Paul Fournier vient même d'écrire - chose exceptionnelle ! - aux députés gardois pour la plus part d'entre eux socialistes pour leur demander de se prononcer à leur tour à l'Assemblée nationale en faveur du Languedoc et donc contre la carte régionale à 13 Régions présentée par le Gouvernement. Pour le sénateur maire de Nîmes un tel engagement démontrerait "que la vision sur l’avenir de notre territoire est largement partagée, au-delà de toute considération partisane".
Les amendements favorables à la fusion entre le Languedoc Roussillon et Midi Pyrénées ont en effet été rejetés en début de semaine par 63% des Sénateurs.
"Il me semble, écrit-il encore, que le vote sans équivoque des représentants constitutionnels des collectivités territoriales doit être très largement pris en compte et respecté. Pour autant, ce combat commun pour le Languedoc Roussillon, dans lequel s’était engagé avec passion et énergie le Président Christian Bourquin, n’est pas encore gagné", concède-t-il. "Vous aurez, écrit Jean-Paul Fournier, avec vos collègues députés, la responsabilité de confirmer ce choix lors du vote solennel de ce texte par l’Assemblée Nationale". Aussi,les invite-t-il, dans "l’intérêt de notre territoire et de ses habitants", à avoir "le courage" de confirmer le choix de l’autonomie conservée du Languedoc-Roussillon par un vote clair.
Si la réforme a effectivement été désaprouvée par les élus de terrain estime de son côté Bernard Auzon Cape, conseiller général, "il n'en demeure pas moins que c'est le spectre du retour de Nicolas Sarkozy, Juppé ou Fillon aux affaires qui constitue une vraie menace" pour les institutions actuelles.
Jean-Pierre Michel
http://www.lamarseillaise.fr/
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