mercredi 12 novembre 2014

Montpellier obtient le label French Tech

L'écosystème numérique montpelliérain s'est mobilisé en masse
L'écosystème numérique montpelliérain s'est mobilisé en masse (Crédits : P. Darcissac)
Ysis Percq 
Les premières labellisations ont été annoncées mercredi 12 novembre 2014. Montpellier Métropole Numérique, qui avait déposé sa candidature dès le mois de mai, fait partie des neuf premières métropoles labellisées. Une enveloppe de 200 M€ est prévue au plan national.
Montpellier Métropole Numérique obtient le label French Tech et fait partie de la première vague des neuf labellisations en France.
Montpellier Agglomération, qui portait la candidature, avait été l'une des premières à déposer son dossier au printemps dernier. Une seconde version, travaillée en collaboration avec les équipes dédiées du ministère de l'Économie et du Numérique, avait été remise en septembre.
Ce label a suscité un engouement indéniable auprès des entreprises de l'écosystème numérique montpelliérain, qui se sont emparées du « mouvement » French Tech à travers une large mobilisation.
Cette labellisation déclenchera des investissements massifs (200 M€ au plan national) destinés à booster les futurs champions du numérique ainsi qu'une enveloppe de 15 M€ destinée aux actions en faveur de la visibilité internationale.
Pour être labellisée, une métropole devait justifier sur son territoire d'une stratégie ambitieuse pour le développement de son écosystème, de programmes opérationnels au service de la croissance et de la visibilité de ses start-ups, et être dotée d'infrastructures favorables au développement des entreprises.
Le secteur du numérique représente, dans l'agglomération de Montpellier, plus de 11 000 emplois, et plus de 15 000 à l'échelle de la région. Entre 2008 et 2012, le nombre de salariés dans l'économie du numérique a augmenté en région de 2,2 % (soit 2,7 % de plus qu'au niveau national). Sur la même période, le taux de croissance du nombre d'établissements est également supérieur à la moyenne nationale (6,3 % contre 3,9 %).
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