INTEMPÉRIES SUR LE FRONT SOCIAL !
C’est un message qui devrait avoir une résonance particulière dans un contexte d’intempéries dévastatrices et meurtrières dans le Sud de La France. Et d’inondations à répétitions sur Montpellier. Solidaires-Météo, le premier syndicat de Météo-France dénonce « une décision prise cet automne qui entérine une suppression de poste sur Montpellier liée à la volonté de ne pas remplacer 8 départs à la retraite sur 10 », explique Jean Bonhomme de Météo-France. « Il y a deux postes basés à Montpellier. Un affecté aux services aéronautiques et qui fonctionne 24h24. Et un autre de prévi-généraliste chargé à la sécurité des biens et des personnes, qui conseille préfecture, collectivités locales, médias etc. et qui travaille 12h/jour tous les jours », explique Noël Mas du syndicat Solidaires-Météo. Et c’est le poste de prévisionniste qui serait menacé pour fusionner avec celui de Nîmes. Un comble dans une région où les épisodes cévenols sont légion et qui pourrait « affaiblir sa capacité de réaction en cas de déclenchement de la procédure vigilance météo. »
Soumis à une concurrence exacerbée et à une demande de plus en plus importante « au niveau des précisions des prévisions », les syndicalistes espèrent que le domaine de l’alerte et de la prévention échappera à la seule logique commerciale. « Pour donner le meilleur accompagnement possible et répondre aux attentes, on ne doit pas supprimer un poste sur deux à Montpellier. Cette politique d’austérité est dangereuse et il est urgent de préciser quel service public de météorologie nous voulons pour demain », prévient Noël Mas.
Si sur le plan social, Montpellier n’est pas la ville française qui sera « la plus affectée » par la baisse des effectifs en 2015, sa situation géographique la place souvent au cœur de ces épisodes météorologiques violents. Des perturbations qui devraient être en augmentation au fil du siècle selon le dernier rapport du Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (Giec). À Montpellier plus qu’ailleurs on veut continuer à prévenir plutôt qu’à guérir. D. G.Après les récentes inondations, peut-on se permettre d’être moins réactif ?
Soumis à une concurrence exacerbée et à une demande de plus en plus importante « au niveau des précisions des prévisions », les syndicalistes espèrent que le domaine de l’alerte et de la prévention échappera à la seule logique commerciale. « Pour donner le meilleur accompagnement possible et répondre aux attentes, on ne doit pas supprimer un poste sur deux à Montpellier. Cette politique d’austérité est dangereuse et il est urgent de préciser quel service public de météorologie nous voulons pour demain », prévient Noël Mas.
Si sur le plan social, Montpellier n’est pas la ville française qui sera « la plus affectée » par la baisse des effectifs en 2015, sa situation géographique la place souvent au cœur de ces épisodes météorologiques violents. Des perturbations qui devraient être en augmentation au fil du siècle selon le dernier rapport du Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (Giec). À Montpellier plus qu’ailleurs on veut continuer à prévenir plutôt qu’à guérir. D. G.Après les récentes inondations, peut-on se permettre d’être moins réactif ?
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