Pourquoi personne ne veut des Roms ?
Ils sont 20.000 en France, au milieu de 63 millions de Français. Mais de nombreux hommes politiques ne parlent que d'eux, encore plus à l'approche des élections municipales du printemps prochain. Les Roms sont accusés de tous les maux et rejetés aussi bien en France que dans leurs propres pays.
Dans un camp rom de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) où vivent sept familles © AP/Sipa Vincent Wartner
Entassés dans des baraques de bois le long des autoroutes ou aux portes des grandes villes, accusés par les unes de "harceler les Parisiens dans le métro", ou par les autres de ne pas "vouloir à s'intégrer en France", les Roms sont rejetés par tout le monde. Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls estime qu'il faut en renvoyer la plupart chez eux, en Roumanie et en Bulgarie.
Les démantèlements de camps rom, que la police détruit au bulldozer, se multiplient depuis plusieurs mois. Mais les Roms ont-ils vraiment un "chez eux" ? Et survivre dans des bidonvilles, est-ce vraiment la vie qu'ils ont rêvée ?
Marion Cadier, chercheuse pour Amnesty International - une association qui s'occupe des droits des gens dans le monde entier - répond aux questions des abonnés à Mon Quotidien, le quotidien des 10-14 ans.Au micro : Esther, 9 ans, Eliott et Quentin, 10 ans.
