Municipales : les craintes du PS, la prudence de l'UMP
Ce sera la première occasion pour les Français de s'exprimer dans les urnes depuis l'arrivée de François Hollande à l'Elysée. Et c'est peu de dire que le PS craint un vote sanction lors des élections municipales des 23 et 30 mars 2014.
Pour limiter la casse, la Rue de Solférino veut prioritairement mettre en avant les bilans locaux de ses élus. "L'objectif numéro un du scrutin, c'est le local. Il ne s'agit pas d'éviter un débat national, mais nous devrons à chaque fois donner un éclairage local des grands dossiers comme le logement, l'emploi, les transports, etc.", explique Christophe Borgel, le "Monsieur élections" du PS. "Les municipales se joueront sur le bilan des sortants et sur l'ambiance économique du moment, ajoute-t-on à l'Elysée. Ce qui compte, c'est ce que les Français sentent comme climat. Mais ce n'est pas parce qu'on va trouver une mesure de pouvoir d'achat à 500 millions d'euros qu'on va gagner."
La gauche, qui espère ne pas trop pâtir de l'impopularité de l'exécutif, se rassure en constatant que, pour l'instant, les enjeux nationaux sont loin de représenter les motivations principales des électeurs. Seuls 26 % ont l'intention de "sanctionner la politique du président et du gouvernement" lors des municipales, selon un sondage IFOP/JDD publié le 29 septembre.
La perspective d'un vote sanction reste pourtant le principal carburant de la droite. Pour mettre fin à la domination locale de la gauche....
source Le Monde