"La maladresse d’Emmanuel Macron et le bal des hypocrites
La fureur déclenchée par les propos d’Emmanuel Macron n’a d’égale que l’hypocrisie de ceux qui s’indignent.
Sûr que le mot a pu blesser, l’illettrisme caractérise la situation d’une personne qui ne domine pas parfaitement la lecture des chiffres, la lecture.
Donc une personne affaiblie pour affronter une nouvelle situation sociale et soumise à la précarité de l’emploi qu’elle occupe. C’est le cas de certaines salariées de Gad.
Les propos du ministre ne disaient rien d’autre à savoir qu’on ne pouvait pas les considérer comme du coke en stock, les déplacer comme des pions. Maladroits, ils n’en étaient pas moins bienveillants, solidaires.
Certains ont dit que cela trahissait son origine sociale, peut-être, et ce n’est même pas sûr.
Dans tous les cas son intention était bonne, et certainement pas méprisante dans les objectifs recherchés.
Quant à ceux qui s’attachent aux formes, hier, à la défense des « sans-dents », aujourd’hui à la dignité des salariées de Gad, souhaitons qu’on les entende encore demain s’ils reprenaient le pouvoir.
On voit bien ce qui dicte leur souci de la forme. Je ne suis pas sûr qu’ils aient alors le même souci de fond.
Alors on regrettera M. Macron"
Sûr que le mot a pu blesser, l’illettrisme caractérise la situation d’une personne qui ne domine pas parfaitement la lecture des chiffres, la lecture.
Donc une personne affaiblie pour affronter une nouvelle situation sociale et soumise à la précarité de l’emploi qu’elle occupe. C’est le cas de certaines salariées de Gad.
Les propos du ministre ne disaient rien d’autre à savoir qu’on ne pouvait pas les considérer comme du coke en stock, les déplacer comme des pions. Maladroits, ils n’en étaient pas moins bienveillants, solidaires.
Certains ont dit que cela trahissait son origine sociale, peut-être, et ce n’est même pas sûr.
Dans tous les cas son intention était bonne, et certainement pas méprisante dans les objectifs recherchés.
Quant à ceux qui s’attachent aux formes, hier, à la défense des « sans-dents », aujourd’hui à la dignité des salariées de Gad, souhaitons qu’on les entende encore demain s’ils reprenaient le pouvoir.
On voit bien ce qui dicte leur souci de la forme. Je ne suis pas sûr qu’ils aient alors le même souci de fond.
Alors on regrettera M. Macron"
Jean-Pierre Mignard